Nashville Woman Blues
Bon allez, je tente de finir le road trip, qui était ya quand même 2 semaines déjà! Google Maps donnait 3 heures pour aller de Memphis à Nashville, mais ça, c’était sans compter sur notre sens de l’orientation ultra développé. Au bout de 4h de route (sans s’être perdues, donc c’est pas que de notre faute), on cherche la sortie 253 sur la I40. On était sur la I40, avec en face de nous la sortie 248, puis 249, donc plutôt bien parties. Et là, c’est le drame. Sans changer, sans rien, on se retrouve sur la I65 avec devant nous la sortie 50. Mais qu’est-ce qu’on à fait ? Donc on sort pour essayer de rejoindre la bonne interstate, sauf que, impossible de faire demi-tour, on pouvait que continuer dans le sens où on était déjà. On tourne une bonne demi-heure, et on décide finalement de retourner sur la I65 et on verra bien. Donc on continue sur cette route, on voit « attention sortie 52 », aucun rapport avec ce qu’on cherche, mais on ose pas trop sortir. Et là, devant nos yeux, I40 sortie 253. On a pas compris. Apparemment, le nom de l’interstate avait changé, comme ça parce que sinon c’était trop simple. Bref, on arrive à Nashville avec 2h de retard sur le planning, mais au moins là j’avais pensé à prendre l’itinéraire jusqu’au motel.
Motel de la même chaine que celui de Memphis, mais de bien meilleure qualité. Déjà, les prises paraissaient aux normes, et le plafond tenait tout seul, rien que ça c’était déjà bon signe.
Ensuite, direction centre de Nashville, à l’arrache comme d’hab. On prend un zoli pont, puis on arrive au milieu de nulle part, on fait un ou deux demi-tours interdit, un ou deux virage à droite au feu rouge (normalement autorisés aux USA) sauf qu’on remarque le panneau "NO TURN ON RED LIGHT" une fois être passées. La routine. On se retrouve donc au milieu d’une rue, et là ; on voit des poufs. On a décidé de rester dans le coin, ça sentait la jeunesse alcoolique. Et on a eu raison ! En fait on été juste à côté, une fois de plus, notre flair avait fait des merveilles.
Nashville, c’est un peu comme Memphis, on l’a surement moins apprécié parce qu’on avait déjà été a Memphis, mais c’est le même genre de ville. On a réussi à rentrer dans un bar qui ne demandait pas l’ID pour rentrer, juste pour consommer. On pouvait commander des chansons à un groupe, et yavait des gens (traduire, des gonzesses complètement bourrées qui laissent passer un message clair et précis à la gente masculine) qui dansaient devant la scène. C’était assez sympa, bonne ambiance, mais une chaleur à crever, et surtout le premier endroit sans clim depuis notre arrivée aux US. Durant la soirée on a fait plusieurs tours de la ville, regardé les bâtiments, prit des photos et tout le tralala.
Motel de la même chaine que celui de Memphis, mais de bien meilleure qualité. Déjà, les prises paraissaient aux normes, et le plafond tenait tout seul, rien que ça c’était déjà bon signe.
Ensuite, direction centre de Nashville, à l’arrache comme d’hab. On prend un zoli pont, puis on arrive au milieu de nulle part, on fait un ou deux demi-tours interdit, un ou deux virage à droite au feu rouge (normalement autorisés aux USA) sauf qu’on remarque le panneau "NO TURN ON RED LIGHT" une fois être passées. La routine. On se retrouve donc au milieu d’une rue, et là ; on voit des poufs. On a décidé de rester dans le coin, ça sentait la jeunesse alcoolique. Et on a eu raison ! En fait on été juste à côté, une fois de plus, notre flair avait fait des merveilles.
Nashville, c’est un peu comme Memphis, on l’a surement moins apprécié parce qu’on avait déjà été a Memphis, mais c’est le même genre de ville. On a réussi à rentrer dans un bar qui ne demandait pas l’ID pour rentrer, juste pour consommer. On pouvait commander des chansons à un groupe, et yavait des gens (traduire, des gonzesses complètement bourrées qui laissent passer un message clair et précis à la gente masculine) qui dansaient devant la scène. C’était assez sympa, bonne ambiance, mais une chaleur à crever, et surtout le premier endroit sans clim depuis notre arrivée aux US. Durant la soirée on a fait plusieurs tours de la ville, regardé les bâtiments, prit des photos et tout le tralala.
Hop, retour motel, matage de la chaine météo, la panique qui s’installe pour Gustav, puis dodo. Le lendemain, on se lève sans savoir quoi faire, et pendant qu’Alix commate au lit, je cherche un peu des choses sur la ville. Je suis tombée sur un endroit où il faut absolument prendre son petit déj quand on va à Nashville. C’était assez loin, donc on prend Castor, et on se retrouve à 5/6km de la ville je pense, devant un « petit » resto, avec une queue de 50m de long.
Photo de Castor, pour expliquer pourquoi c'est son prénom. Si vous ne voyez pas, je ne peux plus rien faire, c'est peine perdue.

45 min plus tard (il est maintenant 11h45) on est assise, avec les plus gros pancakes du monde dans nos assiettes. Je vais faire ma personne-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom-mais-qui-prend-sa-bouffe-en-photo, et raconter mon assiette. 6 pancakes fait avec une pâte à la cannelle, et avec un autre truc dont je ne me souviens plus, et du sirop à la cannelle chaud à mettre dessus. Je me suis rarement autant régalée avec un truc. Alix s’est fait exploser le ventre avec les siens, et je crois que j’ai mangé mon propre poids en pancake (au moins !).
Enfin rassasiées, on repart pour la ville, histoire de se balader un peu. Voilà quelques photos de buildings, ou de la ville tout simplement.
Dans l’après-midi on manquait un peu de choses à faire, alors on a décidé de prendre la route, et d’aller là où Castor nous menait. On est passé devant des p***** de baraques, avec des colonnes, des porches, des jardins énormes. D’ailleurs je vais faire une petite aparté, pour dire que presque tout les gens ont des « Obama President » planté dans leurs jardins, mais bizarrement, quand on est arrivé dans les quartiers plus uppés, les pancartes sont devenues « McCain President ». Coïncidence ? (It’s joïndice with a C). Bref, on a parcouru les jolis quartiers, puis on a retrouvé le chemin jusqu'à Nashville. Et là, on commence à trouver qu’il y a beaucoup de guitares dessinées, ou de panneaux publicitaire pour de la musique. En fait on était arrivées dans le quartier des studios (fameux studio B) complètement par hasard, encore une fois. Donc on s’est promené, c’était intéressant à voir. On est aussi tombées sur une église de scientologie, c’était trey (hihi) flippant, et Alix a eu l’air intéressée. Je vais maintenant guetter les comportements suspects chez elle, des fois qu’elle trouve en Tom Cruise sa nouvelle source d’inspiration. Vous n’avez rien compris à ce que je viens d’écrire ? C’est normal.
A un moment dans la journée, mes souvenirs ne savent plus quand, on est allé voir le Parthénon? Oui, oui, le truc quil y a en Grèce. Les ricains, n'ayant absolument aucune histoire, empruntent les bâtiments des autres. Il y a donc un une réplique du Parthénon à Nashville.
Finalement, on a encore trainassé un peu en ville, et une assiette de frite plus tard, on reprenait la route, pour 7 heures. Google Maps, ce gros menteur, disait 5. Sur la route j’ai eu le droit à la paranoïa de ma partenaire « t’entends ce bruit ? la roue est entrain de se décrocher ». Forcement, on a voulu vérifier, donc s’arrêter sur une aire, sauf qu’en pleine nuit s’est pas génial, on a paniqué, normal. A 3h30, on était dans nos lits, entières et bien fatiguées.